Débat entre Daniel Koch, ancien responsable de la division Maladies transmissibles de l'OFSP, Samia Hurst, professeure d'éthique médicale à l'UNIGE et vice-présidente de la Task Force scientifique de la Confédération, et Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l'Institut de santé globale de l'UNIGE et auteur de "Covid, le bal masqué".

Selon Samia Hurst, vice-présidente de la Task force scientifique de la Confédération, la situation sanitaire en Suisse est paradoxale. "Le nombre de cas diminue, le nombre de personnes hospitalisées aussi. Nos collègues dans les hôpitaux arrivent à reprendre certaines des opérations qui avaient dû attendre. Tout ça est extrêmement réjouissant, c'est le fruit de nos efforts à tous", se félicite d'un côté la bio-éthicienne. "En même temps la situation reste très difficile. Le nombre de personnes qui tombent malade avec un des nouveaux variants, qui sont plus contagieux, augmente. Cette hausse est même assez rapide"

En Suisse, le nombre de patients accrocs aux antidouleurs ne cesse d’augmenter, alors que leur efficacité à long terme est remise en cause.  La situation alarme de plus en plus de médecins. Si la situation n’est pas aussi grave qu’aux Etats-Unis, où les overdoses d’opioïdes sont la première cause de mortalité, elle suscite chez nous aussi des drames humains et la nécessité de repenser la prise en charge des douleurs chroniques. Cette crise interroge aussi sur les méthodes de marketing de la pharma.

L’homme va-t-il coloniser Mars et exploiter la Lune ? Trouvera-t-on de la vie ailleurs ?

Gates, Musk, Zuckerberg… Leur puissance financière surpasse parfois celle des États. Un danger pour les démocraties?

Trente ans après la fin de l’apartheid, les empreintes du régime ségrégationniste restent omniprésentes en Afrique du Sud.

Débat entre Ludmila Acone, historienne spécialiste de l’Italie et chercheuse à Paris 1, Markus Kerber, professeur d’économie à la TU Berlin, et Charles Wyplosz, professeur d’économie à l’IHEID.

Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou: "Black Lives Matter ou les Gilets jaunes sont les enfants du Printemps arabe".