La France, la Grande-Bretagne, l'Autriche et désormais Israël ont entamé ou annoncé des mesures de taxation des géants du numérique. Une manière aussi de renforcer la pression en faveur d'un consensus international.
Depuis 10 jours, les super-riches sont à nouveau montrés du doigt dans le cadre des Paradise Papers. D'un côté, ceux qui font de l'optimisation fiscale. De l'autre, ceux qui font du business avec les plus corrompus des Etats africains, notamment certaines multinacionales basées en Suisse. Est-ce toujours illégal ou simplement amoral ?
Les dirigeants européens ont évoqué comment empêcher les géants du numérique d'échapper au fisc lors du sommet numérique de Tallinn, en Estonie. La Commission européenne proposera de nouvelles règles.
Plusieurs cantons ont fixé leur taux d'imposition dans le cadre de la troisième réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III). Cette réforme de la fiscalité des entreprises freine-t-elle réellement la concurrence fiscale ou l'exacerbe-t-elle au contraire, comme le prétendent certains, notamment à gauche?
La Commission européenne a sommé Apple de rembourser plus de 13 milliards d'euros d'allègements fiscaux indus octroyés par l'Irlande entre 2003 et 2014. Dublin et le fabricant de l'iPhone vont faire appel.
Le Premier ministre britannique David Cameron s'empêtre dans ses déclarations. Celui d'Islande a dû démissionner. Des dizaines de dignitaires épinglés. La plus grosse fuite des données de l'histoire secoue la planètre. Corruption, blanchiment d'argent, évasion fiscale, les accusations pleuvent et la Suisse est à nouveau au coeur de ce scandale. Tout ce déballage est-il justifié ?