Le prix Nobel de physiologie et médecine a été attribué aux Américains William Kaelin et Gregg Semenza et au Britannique Peter Ratcliffe. Ils sont distingués pour leur travaux révélant les mécanismes moléculaires à l'œuvre dans l'adaptation des cellules à l'apport variable d'oxygène.
Grégoire Millet est professeur à l'Institut des sciences du sport de l'Université de Lausanne, ex-triathlète professionnel et ultra-trailer, il est le spécialiste de lʹentraînement en environnement pauvre en oxygène.
90 étudiants lausannois portent depuis bientôt quatre mois une montre qui mesure leur activité physique. Le concept: la prévention personnalisée. Imaginez que votre smartphone vous propose un matin de trouver 30 minutes pour aller marcher ou de faire 50 pompes, mais que ces conseils reposent sur des mesures faites sur vous en continu et qu’ils puissent vous éviter de développer des maladies.
L’un des plus grands complexes d’Europe d’entrainement en hypoxie. Ce type de centre permet de simuler le fait d’être à 2'000, 3'000, 5'000 ou même 8'000 mètres d’altitude. Il est destiné aux sportifs, aux personnes en surpoids ou en réhabilitation.
Il existe en moyenne une différence de 10% entre les performances des hommes et des femmes. Les raisons sont physiologiques, avec notamment une masse musculaire moindre pour les femmes. Par contre, les femmes ont une endurance musculaire au moins égale à celle de l’homme.
La souffrance est souvent un élément prédominant de la performance sportive. A l’Université de Lausanne, de nombreux chercheurs s’intéressent à l’activité du cerveau des sportifs d’élite.