- Féminisation du langage
- Langage inclusif
- Représentation du genre
L'écriture inclusive, qui consiste à "rendre visible" le féminin des noms, ne fait pas l'unanimité. Débat entre Suzette Sandoz, professeure de droit et membre du PLR Suisse, et Pascal Gygax, directeur du groupe de psycholinguistique et psychologie sociale de l’Université de Fribourg.
"Pleure pas comme une fillette!", "Arrête de faire ta blonde!", "C'est un garçon, on va lui offrir un camion rouge."... De la petite enfance à la vieillesse, nous sommes bombardés de clichés sexistes qui perpétuent les inégalités. Langage, jeux, activités, littérature, habillement, comment faire pour éviter de véhiculer des stéréotypes pénalisants dans l'éducation des enfants? Quels sont les risques?
Une langue peut-elle être sexiste? Quand on pense qu'il suffit d'un seul homme dans un groupe pour qu'il soit désigné par un pronom masculin au pluriel, on peut s'interroger. Alors, le français est-il sexiste? L'est-il plus que l'anglais, langue qui n'a pas de genre grammatical?
À l’heure où les femmes gagnent toujours moins que les hommes à fonction égale, sont sous-représentées dans les médias et en politique, la féminisation du langage est envisagée comme un vecteur d’égalité des genres.