Godard est au cinéma ce que Picasso est à la peinture, cʹest-à-dire un inventeur de forme unique, jusquʹà aujourdʹhui. Bertrand Bacqué enseigne lʹhistoire et lʹesthétique du cinéma à la Haute école dʹart et de design de Genève depuis une quinzaine dʹannées. Pour lui, par son renouvellement permanent et sa manière de tout remettre en question, Godard incarne la "jeunesse éternelle" avec, en plus, un côté punk.
Des musiques interprétées par des robots, une présentatrice virtuelle en Corée du Sud, lʹintelligence artificielle ne cesse dʹinterroger notre relation au monde et au monde virtuel que nous avons créé. Pour Solange Ghernaouti, docteur en informatique et experte, le risque que notre humanité encourt avec lʹintelligence artificielle cʹest le fait de donner de la réalité à des dispositifs technologiques et de créer ainsi de nouvelles réalités qui seront plus réels que le réel.
Premier film de long-métrage de la réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doucuré, "Mignonnes" a déclenché une polémique mondiale lors de sa mise en ligne sur Netflix aux Etats-Unis. Portée notamment par la droite américaine qui accusait la plateforme dʹhypersexualiser les corps des jeunes filles du film, la controverse nʹest quʹun grand malentendu ou un véritable cas dʹécole sur comment condamner un film avant de lʹavoir vu.
Quand on se penche sur la traduction des titres de films, on rencontre quelques bizarreries. Certains perdent leur sens initial, dʹautres deviennent de longues phrases, dʹautres encore sont traduits de lʹanglais en… anglais pour les nuls. Ainsi, "No Strings Attached" devient "Sex Friends". Car la traduction des titres de films a une histoire.
Né dans les coins sombres dʹinternet, le mouvement conspirationniste pro-Trump QAnon, est devenu en seulement trois ans une idéologie qui fait désormais partie de la culture populaire. Les fans ont massivement investi Facebook, Twitter ou encore Instagram et savent utiliser les codes des plateformes sociales pour élargir leur influence.
Depuis le début de la pandémie, les discours complotistes concernant le Covid-19 ont été partagés des millions de fois notamment sur les réseaux sociaux. Il y a donc une véritable fascination des publics pour ses discours et autres théories. Lʹexplication de cet attrait est à la fois dʹordre psychologique, social, et littéraire (narratif).
Après le boycott de Facebook par les grands annonceurs suite au refus de la plateforme de modérer les contenus haineux du président Trump, cʹest au tour de (certains) médias dʹemboîter le pas. Situation inédite, le groupe de presse néo-zélandais Stuff rejoint ce mouvement de fronde par souci dʹéthique. Et si les médias renonçaient à Facebook et investissaient dans leurs propres vecteurs numériques? Ce scénario est-il envisageable?
Quand on dit jeux vidéo, on pense addiction, violence, adolescents en perte de repères. Mais beaucoup de choses ont changé ces dernières années et, notamment, en cette période de pandémie, avec lʹannulation de grands festivals et autres concerts. Avec le confinement, les concerts dans les jeux vidéo comme Fortnite ou Minecraft se multiplient. Une pratique qui ne date pas dʹhier mais qui sʹaccélère.
Le smartphone, cet objet qui incarne à lui seul notre présent numérique. Cet outil qui a envahi notre quotidien à travers six objets qui symbolisent autant de ses facettes: la laisse, la prothèse, le miroir, la baguette magique, le cocon et la coquille vide.
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